Sillons
J’arpente le sillon d’une vie en suivant le mouvement d’une racine.
Je pose chacun de mes pieds sur une brindille de nature,
Sans la piétiner.
Sans la piétiner.
Je ne piétine pas ce qui me soutient.
Sans elle, pas d’appui possible.
Sans elle, pas d’appui possible.
Je sillonne l'avancée du temps,
les creux et les bosses
peuvent s'inversés.
J’arpente la jetée, rien ne m’oblige à sombrer.
En grimpant, mon point de vue s'élève.
J'évolue et continue de sillonner.
Si l’on se rencontrait…
Laura Vernier - 30 novembre 2015