Il avait la tête dans les nuages. Sa tête n’était qu’une
boite à rêver.
La machine gisant n’était pourtant pas opérationnelle.
Ses rêves déçus, nous assistions à la déchéance de ses idées
essoufflées.
A vouloir nous protéger, on nous fait croire à ces rêves qui
jamais ne se réaliseront.
La réalité est cependant ce qu’elle est.
La renier n’est
que retarder l’échéance d’une vie enchantée.
On peut tout de même garder nos rêves secrets.
A toutes les
pensées futiles qui s’ébauchent dans la tête des enfants,
aux pensées utiles
qui font grandir les éternels adolescents,
aux pensées puériles qui s'échappent
des adultes qui se sentent grands,
aux pensées désespérées qui parasitent nos
ainés épuisés.
Dans l’unique but de trouver un sens à notre quête de sens.
Pour pouvoir s'envoler, sans qu’on veuille nous voler,
Nous
apprendrons à nous respecter et à marcher,
Les pieds ancrés, la tête pleine d’idées
perchées.
Laura Vernier, le 19 juillet 2013.