La peur, un moteur déraisonné.
Peut-elle
être et disparaître?
Dorénavant, droit devant, pas d'obstacle
à cette débâcle.
L'amour infondé où fusionne deux êtres
que tout opposent.
La peur de la solitude comme ciment.
Un sentiment qui causera leur perte.
Perte de soi.
S'oublier pour l'autre.
Puis, la prise de conscience en abondance.
Fragile et volubile.
Sur le quai de la gare, les amoureux
innocents s'enlacent.
Se tracassent de leur vie l'un sans
l'autre.
Des larmes qui tarient leur être
profond.
Il sont vides, dans l'innommable solitude.
Cette
expérience est certes à vivre.
À laisser infuser pour laisser le passée
se dissoudre
Et le présent prendre place.
En puissance et en arômes.
Tandis que le futur peut alors exister,
On se situe dans l'après des expériences que l'on ne pouvait nommer.
Il m'a semblé que subir et souffrir
offrent le pire en amour.
Maintenant que le pire est révolu,
Que
les pies m'ont pillé,
Je regarde où je vais avec une légère gaîté.
S'abandonner à ce qu'offre l'inconnu.
Laura Vernier, le 13 janvier 2013.